Les Effets des Défis Sécuritaires en Méditerranée sur les Pays du Maghreb
Dr. Nawal ZEJJARI
Doctorat en Droit Public à l’Institut des Etudes Africaines, sujet de thèse: «l’Intégration Régionale en Afrique: Cas du Maghreb Arabe », (Faculté des Sciences de l’Education, Université Mohammed V – Rabat)
Introduction
Mis à l’épreuve du terrain, l’ambitieux projet du grand Maghreb, destiné à devenir une puissance politique et économique régionale et même internationale, n’a pas réussi à atteindre les objectifs initialement tracés, malgré les bonnes volontés affichées de part et d’autre.
Le Maghreb arabe, dont font partie le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, est africain, méditerranéen et atlantique, cette immense et riche zone géographique a toujours été connectée avec son environnement ainsi que son voisinage.
En effet, la région maghrébine, géopolitiquement parlant est devenue la frontière de l’Europe, en l’occurrence toute situation conflictuelle doit être prise au sérieux, et il faut veiller à sa résolution, le développement de la criminalité organisée, l’enlisement des tensions étatiques et la prolifération du fondamentalisme incitent dorénavant tous les acteurs à appréhender ces détail dans leurs globalités et leurs interactions.
Dans les pays du Maghreb, la menace de type sécuritaire est aujourd’hui multiformes, elle conjugue des éléments traditionnellement ancrés dans l’environnement de cette région, différents facteurs expliquent l’inquiétude des états maghrébins autant qu’une zone peu contrôlée, d’une part, la porosité des frontières permet la circulation des hommes (migration clandestine), et de produits de toutes sortes : armes, cigarettes en contre bonde, drogue et marchandises dont le commerce est plus ou moins licite, et d’autre part, cette zone sahélienne est entourée de pays dont les appareils sécuritaires sont particulièrement faibles pour pouvoir contrôler l’ensemble de leurs territoires jusqu’aux frontières, ce qui a totalement changée la carte maghrébine.
A cela s’ajoute le nouveau front d’instabilité marquée par les soulèvements populaires qui ont touché la plupart des pays maghrébins, le renversement des anciens régimes représente à la fois une rupture historique avec un long hiver de stabilité autoritaire, et un changement de paradigme perceptible à plusieurs échelles :
- Locale, au sein même des centres de décision politique où la nature des pouvoirs est en train de muter ;
- Nationale, avec un brouillage des hiérarchies entre des centres extravertis et des périphéries marginalisées ;
- Sous- régionale, avec la résurgence contestataire Des territoires de confins ;
- Régionale, avec les retombées du vide sécuritaire sur les pays voisins.[1]
Les menaces sécuritaires et terroristes pesant sur le Maghreb et le Sahel suscitent de plus en plus les craintes de la communauté internationale.
Cette dernière est préoccupée par l’instabilité de certains pays de la région à cause de la prolifération des groupes terroristes.
Alors pour mieux cerner cette étude nous proposons de traiter dans une première partie, les défis sécuritaires dans la région intermaghrébine avant les changements politiques, et dans la deuxième partie, on étudierales nouvelles visions pour le Maghreb post révolution, tout on essayons de répondre sur la problématique suivante : L’insécurité au contour maghrébin peut constituer un facteur pressant pour repenser la stabilité dans la région.
I) Les défis sécuritaires dans la région intermaghrébine avant les changements politiques.
Le Maghreb est confronté à des défis colossaux : pauvreté, terrorisme, migration clandestine, les états de la région maghrébine connaissent tous des transformations sociales et économiques qui s’accompagnent de l’émergence de processus incontrôlables : porosité des frontières, développement d’une économie de drogue, questions liées au contrôle des migrations, terrorisme transnational, pauvreté et économie informelle, la stabilité des états dépend grandement de la volonté de ces derniers pour créer une véritable intégration, susceptible de répondre à ces défis.
- la migration clandestine.
De par leurs situations géographiques, les pays du Maghreb ont connu un fort mouvement de flux migratoire ou les jeunes des deux sexes traversent le désert par différents moyens afin de terminer ce péril dans un des pays européens.
Force est de constater ce pondant que le transit se transforme assez souvent en séjour forcé plus ou moins long dans des conditions difficiles, ce qui fait que ces pays de transit deviennent une escale permanente des migrants subsahariens.
Au cours de ces dix dernières années le Maghreb devient un véritable lieu de transit pour la population subsahariens, qui s’installe en Libye et en Algérie dans une moindre mesure, et de plus en plus au Maroc.
Les migrants sont perçus comme une menace pour les pays de transit (prostitution, drogue, crimes, pauvreté), alors que deux millions, c’est le nombre de personnes du sud du Sahara, vivant actuellement en Libye.[2]
Ainsi que le nombre de migrants subsahariens accédant au Maghreb se situe entre 65 000 et 80 000 annuellement, seulement 15% d’entre eux cherchent à se rendre directement en Europe.[3]
Les facteurs explicatifs de ce phénomène sont en premier lieu, la pauvreté, le chômage, les guerres civiles dans leurs pays d’origine.
- la criminalité au Maghreb.
L’intégration de l’Afrique sub-saharienne au marché mondial de la drogue a été causé par réalités et événements divers, les facteurs qui ont contribué à promouvoir les activités de trafic de drogues en l’Afrique sub-saharienne sont variés et correspondent à des problèmes et les déficiences de type politique, économique et social lesquelles ont affectée traditionnellement cette région.
Plus précisément, les principaux problèmes sont la fragilité des institutions gouvernementales et la pénurie de ressources disponibles pour réprimer les activités criminelle: la corruption endémique, le sous-développement de la plupart des pays sub-sahariennes, et la porosité des frontières.
Cette combinaison de facteurs ont encouragé la prolifération des groupes criminels locaux et ont attiré des sub-sahariennes à des organisations criminelles transnationales.
Une des dérivations le plus préoccupantes du trafic international des drogues réside dans une éventuelle incorporation à ce commerce de certains éléments armés non étatiques .Ce risque est déjà une réalité dans la bande occidentale du Sahel où AQMI se conduit plusieurs années déjà financés par des activités illicites, y compris sa collaboration avec le trafic de drogues.[4]
Le lien entre terroristes et trafiquants de drogues aide à chaque partie à persister dans leurs activités criminelles. Il faut tenir compte du fait que les trafiquants de drogues évaluent les pertes par le nombre de saisies et non par le coût du transport. L’essentiel, pour eux est transporter à bon port sa marchandise avec un minimum de saisies par les services de sécurité, quel que La continuité des activités du trafic international des drogues en l’Afrique sub-saharienne par les prochaines années semble assurée. Nous sommes confrontés, donc, à un défi de première importance qui exige une réponse contondante.
Toutefois, cette réaction ne peut servir de prétexte pour retarder le traitement des faiblesses institutionnelles des pays subsahariens ni la promotion de politiques de développement pour la région. L’intégration économique régionale s’impose à la suite de la lutte contre le terrorisme et les drogues.
D’après les rapports des Nations Unies, les quantités saisies en Afrique ont connu une hausse sensible ces dernières années.
- le Terrorisme
Les chiffres sont passés d’une tonne métrique annuelle entre 1998 et 2002 à 15 tonnes en 2006 et à 33 tonnes annuelles entre 2005 et 2007. En d’autres termes, si les saisies de cocaïne effectuées en Afrique en 2000 représentaient 0,1 % des saisies mondiales, ce chiffre atteignait 0,3 % en 2005 et 2,1 % en 2006.[5]
Depuis la dernière décennie, des spécialistes ont mis en garde contre une nouvelle forme de terrorisme, appelée à se substituer au type révolutionnaire ou gouvernemental. Les groupes terroristes des années 1980 étaient très fermés et “disciplinés”. Les nouveaux terroristes sont au contraire unis entre eux à travers une origine et des croyances communes, les conduisant à recourir à la terreur pour frapper des ennemis également communs.
La virulence croissante d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a accru les craintes d’instabilité au Maghreb et au Sahel. Ces dernières années, les commandos AQMI ont mené de nombreuses opérations au nord de la Mauritanie, du Mali et du Niger et au sud de l’Algérie : enlèvements d’étrangers, contrebande de véhicules et trafic de drogue et d’arme.
Les motivations d’AQMI sont avant tout d’ordre criminel plutôt que politique ou religieux et Les enlèvements de ressortissants occidentaux sont privilégiés, car ils permettent une couverture médiatique exceptionnelle et une meilleure visibilité et sont une source de revenus considérables (estimés à 70 millions de dollars depuis 2006), ce faisant, AQMI a pu acquérir des quantités significatives d’armes et engranger des sommes colossales.[6]
Les menaces terroristes et sécuritaires pesant sur le Sahel et le Maghreb suscitent de plus en plus les craintes de la communauté internationale. Cette dernière est préoccupée par l’instabilité de certains pays de la région à cause de la prolifération des groupes terroristes.
Pour contrecarrer ces dangers et relever les défis sécuritaires, la coopération entre les États s’avère plus que jamais nécessaire. Mais cette coopération ne doit pas se limiter aux États de la région, elle doit s’étendre aux organisations régionales et sous régionales.
La situation au Maghreb et au sahel, et plus particulièrement au mali inquiète plus que jamais les pays de la région intermaghrébine, et d’ailleurs c’est ce qu’ on va traiter dans cette deuxième partie de cette étude.
II) Des nouvelles visions pour le Maghreb post révolution.
Depuis quelques années et notamment depuis le déclenchement du conflit dans la région maghrébine notamment en Libye en 2011, le Sahel est devenu une source de préoccupations tant pour le Maghreb que pour l’Union européenne, compte tenu des multiples défis de sécurité et de développement qui se posent à la région et de leurs répercussions sur la Méditerranée.
À la veille de la révolution tunisienne, les grandes puissances partageaient les mêmes convictions. Pour eux, les régimes politiques en place étaient stables et les sociétés imperméables à la démocratie.
Certainement, on s’inquiétait de l’Islam radical et l’on ignorait les dynamiques sociales qui se produisent en silence. Le rythme élevé des événements dans le monde arabe allait soumettre à rude épreuve les diplomaties des grandes capitales.
Entre soutien aux régimes alliés, garants de la stabilité régionale et des intérêts économiques, et accompagnement des révoltes, ces puissances semblèrent indécises. Faute d’avoir réussi à amorcer le changement ou de l’endiguer, les grandes capitales cherchèrent à l’accompagner.
- Les nouveaux animateurs au Maghreb.
Abstraction faite de la gestion du moment révolutionnaire et peu importe les calculs des acteurs en compétition, le printemps arabe relance toutes les interrogations sur l’ordre géopolitique régional en gestation.
Le moment de doute ne permet pas d’accéder à la complexité du jeu qui a cours aujourd’hui. Tout le monde révise ses calculs. A l’encontre de certaines prophéties alarmantes, le printemps arabe n’est pas annonciateur d’un retournement géopolitique majeur dans la région. Néanmoins, le reflux des puissances traditionnelles, l’émergence d’acteurs régionaux et les stratégies d’affirmation régionale des pays maghrébins détermineront largement la nouvelle carte géopolitique régionale.
Les mutations induites par le printemps arabe déstabilisent les équilibres antérieurs. Les erreurs d’appréciation au début du printemps arabe et l’actuelle phase d’ambigüité réduisent considérablement la marge de manœuvre des acteurs en compétition. Les grandes puissances se trouvent face à un environnement très compliqué. Par ailleurs, elles ne possèdent que des informations fragmentées et incomplètes sur les intentions réelles de leurs nouveaux interlocuteurs.
A l’exception des inquiétudes exprimées par certains milieux politiques et académiques, les décideurs occidentaux se trouvent dans l’impossibilité de percevoir avec exactitude les conséquences des divers choix possibles. Au moment que le monde occidental vit au rythme d’une crise sans précédente, Américains et Européens auront peine à s’imposer dans la région. Aujourd’hui, les États-Unis connaissent un moment de précarité et ne semblent pas en mesure de faire cavalier seul ou d’imposer leur volonté aux pays de la région.[7]
L’administration américaine affiche un certain repli et se montre moins engagée dans la région (Libye, Sahel). A part les Américains, les pays de la rive Nord de la Méditerranée s’intéressent de près aux dynamiques en cours du Maghreb.
Au-delà des intérêts et des préoccupations des pays de l’arc latin, l’Union Européenne reste aujourd’hui le pôle qui suscite le plus d’espoir au Maghreb. Malheureusement, l’absence d’un projet politique prometteur pour la rive Sud jette les incertitudes sur les capacités de l’Europe à accompagner les transitions en cours.
Au niveau économique et financier, les sommes consacrées aux pays de la région dans le cadre du programme de soutien au partenariat, à la réforme et à la croissance inclusive (SPRING), doté d’une enveloppe budgétaire de 350 millions d’euros en 2013, restent très insuffisantes. En effet, le contexte de la crise économique n’arrange rien.[8]
Dans les prochaines années, l’Europe ne sera pas une zone de croissance majeure. Le flux des investissements tout comme le volume d’aide à destination de la région maghrébine pourrait souffrir de la nouvelle donne géoéconomique.
La fragilisation des économies de la zone euro pourra altérer le poids politique et stratégique de l’Union Européenne. L’incapacité chronique de l’Europe à promouvoir ses valeurs et l’impasse de ses modèles de coopération annoncent l’arrivé d’une nouvelle ère.
Plus que jamais, l’hégémonie occidentale se trouve affaiblie par son manque d’influence. Quel que soit le scénario futur, les puissances émergentes chercheront à tirer profit des rééquilibrages géopolitiques en cours.
Les pays de l’Union Européenne considéraient qu’une démocratisation rapide de ces pays pouvait être nuisible à l’objectif prioritaire, la stabilité et la sécurité. Depuis, la lutte anti-terroriste de l’alliance sécuritaire entre le Maghreb et l’Occident est devenu un fond commun.[9]
- La démocratie : un remède au terrorisme
Pour faire face aux racines économiques, sociales et politiques du terrorisme, la région intermaghrébine estimée que la promotion de la démocratie était l’un des moyens efficaces pour consolider la sécurité régionale.
Le lancement, en 2004, du projet d’un « Grand Moyen-Orient » pour une vaste zone qui s’étend du Pakistan au Maghreb s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle politique visant un remodelage du monde arabo-musulman. L’objectif est de supprimer la menace par l’extension de la démocratie.
Quant aux Maghrébins, les nouvelles réalités politiques de l’Union Européenne élargie renforceraient l’idée d’une Europe forte économiquement mais faible politiquement.
A l’encontre de certains scénarios optimistes, les événements du 11 septembre 2001 donnaient un nouveau souffle à l’autoritarisme dans le monde arabe. Certains régimes vont essayer de consolider leur alliance avec les Américains alors que d’autres, traditionnellement opposés aux politiques américaines dans la région, profitent de la situation pour tenter un rapprochement avec l’Occident.
La hausse des prix de pétrole à partir des années 2004 favorisa la relance de l’État-providence et une certaine paix sociale à l’intérieure de ces États. De toute façon, les régimes autoritaires de la région ont su tirer profit de cette conjoncture géopolitique (lutte antiterroriste) et géoéconomique (hausse des prix des hydrocarbures) pour fuir aux pressions et consolider leur pouvoir.
Hormis ce contexte opportun à l’enracinement de l’autoritarisme, les grandes puissances, qu’elles soient régionales ou extrarégionales, étaient en panne de projet pour la région, les visions réformatrices s’essoufflaient
Au Maghreb, la réflexion sur les moyens de gérer les nouveaux défis géopolitiques a amplement progressé les deux dernières années. Les développements intervenus ces derniers temps (crise sahélienne) ont participé à modifier la perception des puissances de la région maghrébine.
A la recherche d’un rôle régional, les pays maghrébins en transition tout comme les puissances émergentes pourront constituer une véritable concurrence pour les puissances traditionnelles. Quelles implications auront ces mutations sur les relations du Maghreb avec ses partenaires régionaux et internationaux ? Se dirige-t-on vers de nouveaux équilibres de puissance ? Devant un environnement complexe, les grandes puissances seront devant des choix cruciaux.[10]
Partout, c’est le réveil des vieux démons. Au lieu d’accompagner la nouvelle dynamique révolutionnaire, une partie de la classe politique occidentale continua comme par le passé, à centrer les débats sur les flux migratoires et les risques d’une éventuelle prise du pouvoir par les islamistes.
L’accompagnement politique et financier des révolutions tunisienne et libyenne ne peut pas mettre à l’abri une certaine inquiétude de toute la région.
Dès lors, l’assistance des nouvelles élites et l’incitation à plus de réformes dans les pays stables, s’inscrivent dans le cadre d’une politique d’accompagnement vigilante et ne constituent nullement une rupture avec le passé, c’est dans ce cadre que s’inscrit le cas de la Russie et de la chine, ces deux puissances mondiales présentes dans la scène maghrébine, surtout après les évolutions arabes.
Conclusion
Les pays du Maghreb sont concernés par les changements géopolitiques dans la région, eu égard à leur proximité géographique et leurs ramifications sociales, ethniques et religieuses avec ces contrées sahariennes, notamment les pays de l’Europe, surtout méridionale n’en sont pas moins préoccupés par les enjeux économiques, sécuritaires et géostratégiques dans la région.
Zone critique du fait de la conjugaison de plusieurs facteurs d’instabilité (Terrorisme, trafics de drogue et des armes, migration clandestine, pauvreté extrême de la population), les frontières maghrébines cannaient un nouveau contexte géopolitique avec la montée en puissance des risques non contrôlés après la chute des pouvoirs dans la plupart des pays de la région.
Bibliographie
- Laurence Aida Ammour, chercheuse associée à « les Afrique dans le monde », consultante en sécurité internationale, à l’Institut d’Etudes Politiques, Bordeaux.
- Mehdi LAHLOU, « le maghreb lieu de transits », la pensée du midi n. 10, 2003.
- Mehdi LAHLOU, « plan d’action pour gener les migrations irréguliéres à partir de l’Afrique »B T T Geneve, avril 2003.
- « Nations Unies Office contre la drogue et le crime, UNODC (2007), Le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest : une menace pour la stabilité et le développement».
- KOUTTROUB.S, « Printemps arabe et nouvel ordre géopolitique au Maghreb », Op cit, p 62.
- Discours du chef du gouvernement tunisien au Forum de Davos 27/28 janvier 2012.
- KOUTTROUB. S, « Printemps arabe et nouvel ordre géopolitique au Maghreb », L’Année du Maghreb, IX | 2013, p 143-146.
[1] Laurence aida Ammour, chercheuse associée à « les Afrique dans le monde », consultante en sécurité internationale, à l’Institut d’Etudes Politiques, Bordeaux
[2] Mehdi LAHLOU, « le Maghreb lieu de transits », la pensée du midi n. 10, 2003.
[3] Mehdi LAHLOU, « plan d’action pour gêner les migrations irrégulières à partir de l’Afrique »B T T Genève, avril 2003.
[4] « Nations Unies Office contre la drogue et le crime, UNODC (2007), Le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest : une menace pour la stabilité et le développement. ».
[5] « Nations Unies Office contre la drogue et le crime, UNODC (2008), Le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest : une menace pour la stabilité et le développement. ».
[6] Idem .
[7]KOUTTROUB.S, « Printemps arabe et nouvel ordre géopolitique au Maghreb », Op cit, p 62.
[8] Idem
[9] Discours du chef du gouvernement tunisien au Forum de Davos 27/28 janvier 2012.
[10] KOUTTROUB. S, « Printemps arabe et nouvel ordre géopolitique au Maghreb », L’Année du Maghreb, IX | 2013, p 143-146.